Si les humains commencent à trouver ce deuxième confinement morose mais prennent leur mal en patience, la situation s'empire chez les canins (voir nos précédents articles ici et là).
Lors de récents déplacements professionnels, le service Investigation de Quo Vidis a remarqué à plusieurs reprises que des touffes de poils jonchaient les chemins hautement fréquentés par le public aux abords de leurs habitations.
Après enquête, il s'avère que ces poils sont des poils de chiens, perdus massivement au cours des balades qui ont augmenté chez cette population animale de 380 % entre mi-octobre et mi-novembre *.
Interrogée sur ce phénomène, la vétérinaire Morgane F. confirme : "A force de sollicitations, les chiens se retrouvent en déficit de sommeil et sont stressés. Leur rythme biologique est perturbé et ils perdent leurs poils de façon anormale". Pour cette experte reconnue par ses pairs, "les humains doivent absolument cesser ces promenades à outrance, au risque d'épuiser leur bête qui pourrait développer des troubles du comportement et se retourner contre eux, en les dévorant, par exemple."
Excédée par le fait d'accueillir dans sa clinique des chiens à moitié pelés, elle a choisi de rejoindre le hashtag créé par les associations de défense animalière et appelé ses confrères et consœurs à faire de même.
Pour rappel : #touscaninstousresponsables.
* sondage Sofres réalisé du 26 octobre au 20 novembre 2020 sur un échantillon représentatif de 2 543 propriétaires de chien.
(c) Quovidis / JA / MG
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