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  • Photo du rédacteurJulie Guinony

La minute de Nimportnawak - #5

Une quatrième souche du Covid-19

découverte en Ariège


Aux confins des 100 km depuis le nord de Toulouse, il y a le village d’Aspet, en Ariège, et ses multiples itinéraires de randonnée. Au cours d’une balade hors des sentiers battus, des marcheurs ont fait une découverte étonnante jeudi 21 mai : une quatrième souche du Covid-19.


Les premiers prélèvements opérés par les chercheurs de l’Inra et les équipes de l’ONF font état de résultats surprenants : l’ARN de cette nouvelle souche s’éloigne des précédentes mutations du virus. Ces premières données ont été rapprochées des témoignages de six patients accueillis aux urgences locales ces dernières semaines, faisant état d’étranges symptômes : des troubles musculaires – l’un d’eux disait se sentir ‘raide comme un bout de bois’ -, une desquamation entraînant la perte de lambeaux de peau ‘gros comme des écorces’, la pousse d’un duvet sous le nez ressemblant à de la mousse. Surtout, les patients disaient ‘se sentir abattus’, sans pour autant avoir de fièvre.


Ces symptômes ne correspondant en rien à ceux que l’on connaît, la piste du Covid a très vite été écartée. Les patients sont restés sous surveillance, puis, dix jours plus tard environ, comme leurs symptômes avaient disparu, chacun a repris le cours de sa vie.


Une quatrième souche du virus découverte en Ariège.


Depuis la découverte de cette quatrième souche, une cohorte composée d’autres patients atteints par ces symptômes a été constituée. L’étude permet déjà de disposer de premières données, sociologiques notamment. Sur les trente-sept patients de la cohorte touchés, vingt-huit sont des citadins qui ont gagné leur résidence secondaire dans les Pyrénées ariégeoises quelques jours avant le confinement. Lorsqu’on les interroge sur la manière dont ils ont vécu la situation, tous soulignent le bien-être que leur a procuré ces deux mois passés en pleine nature, au calme, loin du stress lié au bruit, à la pollution et aux bouchons, dans un contexte sanitaire et économique plutôt inquiétant. Certains ont même vécu ce confinement comme un ‘retour à la nature’ et évoquent le désir d’un changement radical après la crise, en choisissant un mode de vie autarcique.


On en saura bientôt plus sur les conditions dans lesquelles cette forme de virus a été contractée, la manière dont il se transmet, d’autres symptômes éventuels... Pour donner encore davantage de solidité scientifique à l’enquête, les chercheurs sont intéressés par tout autre témoignage de personne victime de ce type de coronavirus.

Si tel est votre cas, vous pouvez contacter les bureaux de l’ONF Ariège en précisant que vous souhaitez prendre part à l’étude baptisée ‘CoronaTure’.



(c) Quovidis / PG

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