top of page
  • Photo du rédacteurJulie Guinony

Propos d'un confiné vulnérable - #3

Avant-propos

André, c’est notre grand-père, à Anne et moi, auteures de ce blog. Le 1er mai, toute sa famille - quatre enfants, quinze petits-enfants, dix-sept arrières petits-enfants, et les conjoints - aurait du être réunie pour une cousinade autour de lui. Confinement oblige, elle a été reportée.

En attendant de se revoir, nous pensions lui dédier un article. Finalement, il tient lui-même une chronique dont il a choisi le nom : "Propos d’un confiné vulnérable".

A travers huit épisodes au ton facétieux ou féroce, selon l’humeur et le sujet traité, André partage son quotidien de grand confiné. Une situation qui ne l’empêche de vaquer à ses occupations, et d’être débordé, comme à l’accoutumée.

Si vous avez manqué les précédents épisodes :


Propos d'un confiné vulnérable - #3


par André


9 h 30, sonnerie. Mes repas du jour sont arrivés. Ils sont regroupés dans un sac en plastique blanc, déposé au bas de mon escalier. Je les déballe avec gourmandise et je les photographie pour que vous en preniez connaissance en même temps que moi. De droite à gauche, vous reconnaissez aisément : des boulettes de viande avec de la purée, un camembert, une baguette de pain (elle n'est pas aujourd'hui dans son étui de papier, l'avion de Chine doit être en retard), une orange, un pâté de tête, un potage de légumes. Comme vous le constatez aisément, je suis au niveau zéro de la gastronomie.


Et pourtant, je subsiste depuis plusieurs années, confinement ou non. Pire, mon poids reste invariable 60 kg, ce qui confirme la qualité de l'alimentation supervisé par une diététicienne.

A 12 h, je me mets à table ; je vous la montrerai une prochaine fois.

Mais tout en mâchant consciencieusement mes boulettes-purée, je ne peux m'empêcher de rêver...

  ...de rêver à un fastueux bifteck-frites !


A suivre.


(c) André R.

bottom of page