Des rayons dévalisés, des soignants confrontés à un virus méconnu et sans moyens, une pénurie de masques palliée par l'élan citoyen, des attestations pour sortir de chez soi, les tours sur le balcon, des autoroutes sans voiture et des cieux sans avion, le pain fait maison, le télétravail, la première ligne, la deuxième ligne, les premiers 100 km, le livre, bien essentiel ou pas ?, les cabinets de médecin désertés, les heures de gloire du gâteau au yaourt, l'école à la maison, des coupes de cheveux improbables, l'explosion des apéros Zoom et des réseaux sociaux pour rester en lien avec les grands vulnérables, l'inquiétude pour l'emploi, les premières terrasses, le sport virtuel, des protocoles sanitaires mouvants, l'arrivée des tests puis celle du vaccin, Samuel Paty, Jo Biden, le Brexit, le grand large, la légèreté d'un été déconfiné...
Et toujours, en constante, l'innocence des petits, ravis de grandir et de souffler leurs bougies, qui nous a fait tenir pendant tout ce temps.
C'était ça, 2020.
Et dans trois heures trente, c'est fi-ni !
(c) Quovidis
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