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  • Photo du rédacteurJulie Guinony

Erratum (propos d'un confiné vulnérable)

André, le confiné vulnérable qui tient la chronique éponyme, souhaite rectifier deux de ses propos.


Dans les Propos d’un confiné vulnérable - #3, il faut lire gauche au lieu de droite, et droite au lieu de gauche. Le confinement amène facilement chez les vulnérables des confusions spatio-temporelles. Les lecteurs éventuels auront rectifiés d'eux-mêmes.


Dans les Propos d’un confiné vulnérable - #4, ce n'est pas un jésuite anonyme qui critique les dominicains, mais Monseigneur Rémond, archevêque de Nice au cours de sa visite de la chapelle Matisse à Vence. Monseigneur Rémond était très apprécié des Niçois, en particulier pour son franc parler : pendant la guerre de 14, il commandait un groupe de mitrailleurs et avait conservé un langage, parfois à la limite du troupier. C'est lui qui, montant à grandes enjambées les nombreuses marches qui mènent à la cathédrale Saint-Jérôme de Digne, suivi du curé qui, tout essoufflé, s'extasiait : "Ah ! Monseigneur ! quelle pétulance !", se retournait et lançait au curé : "Depuis quand tutoie-t-on son supérieur ?"


Ces deux précisions que j'avais oubliées (toujours l'effet de la vulnérabilité), m'ont été rapportées par un érudit local bien connu, Amédée, comte de Malijai, dont je n'ai aucune raison de mettre en doute l'authenticité.




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